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L’histoire de Joie Sucrée et Chocolatée

Avant le Covid, Le DUCA

Tout a commencé à l’automne 2019, lorsque j’ai reçu un mail de la Mission Locale Nord Essonne. Ce mail, qui avait atterri dans mes spams, m’informait que la mission locale organisait une réunion d’information pour une formation en entrepreneuriat appelée DUCA. C’est durant cette réunion que Joie Sucrée et Chocolatée a pris forme dans mon esprit, et à la fin de la séance, il est devenu évident que je devais créer mon entreprise.

Les premières bases du business plan de Joie Sucrée et Chocolatée se sont construites pendant cette formation. Elle m’a permis de rencontrer France Active, de m’instruire, et surtout de monter en compétences en entrepreneuriat et en gestion de projet.

Moi a trois rivière

A mon retour de Sicile, les rencontres de l'innovation social

Moi en Sicile

Pendant le Covid, je suis partie en service de volontariat européen pendant 10 mois en Sicile. Au cours de cette période, mon esprit s’est ouvert à la multiculturalité, ainsi qu’aux enjeux citoyens comme le handicap et les inégalités hommes-femmes. C’est donc tout naturellement qu’à mon retour en France, avec une envie encore plus évidente de créer mon entreprise, je me suis rendue aux Rencontres de l’Innovation Sociale, organisées par l’Office Franco-Québécois pour la Jeunesse. Cela m’a permis de rencontrer des acteurs qui m’ont ensuite aidée à me former dans les domaines où j’avais des lacunes, comme par exemple avec Social Builders et Empow’her.

Toujours, se former

Il est important, en tant qu’entrepreneur, de toujours se former. Cela permet de rencontrer de nouvelles personnes, mais aussi de développer ses compétences de manière transversale. Comme je l’ai mentionné plus haut, lors des Rencontres de l’Innovation Sociale, j’ai pu rencontrer certains acteurs qui m’ont ensuite formée.

La première formation que j’ai suivie portait sur l’Économie Sociale et Solidaire, via Ulule. Elle m’a permis de comprendre comment intégrer ces aspects devenus essentiels au cœur de mon projet.

Ensuite, je me suis formée avec Social Builders sur les questions digitales. Certes, je pratique un métier ancestral et artisanal, mais le monde évolue, et les enjeux du digital sont incontournables : réseaux sociaux, newsletter, site internet.

En passant par Empow’her, j’ai découvert la signification de la sororité. Cela m’a aidée à commencer à constituer mon réseau, mais aussi à réécrire mon business plan et à l’adapter à la période post-Covid.

Ma dernière formation, avec les Entrepreneurs Affranchis, m’a permis d’affirmer et finaliser mon business plan, et de comprendre qu’il était temps de passer à l’étape suivante : trouver des locaux.

une paire de lunette

Trouver des locaux

Les locaux

Trouver des locaux a été une étape importante. J’ai frappé à de nombreuses portes, contactant plusieurs mairies et organismes dans le nord de l’Essonne et le sud du Val-de-Marne. Aujourd’hui, beaucoup de propriétaires de locaux commerciaux, par crainte de nuisances, refusent d’accueillir des commerces alimentaires. C’est un véritable problème qui soulève des questions sur notre manière de consommer et d’accéder à la nourriture.

Heureusement, j’ai eu la chance de rencontrer la mairie d’Évry-Courcouronnes, qui m’a fait deux propositions, dont celle où je suis actuellement installée. Entamer les démarches auprès d’un notaire a été complexe, mais nécessaire pour que tout soit fait dans les règles.

Et comme un signe du destin, quelques mois auparavant, j’avais participé à mon premier concours, les ‘Wonderladiz’, qui m’a permis de monter sur scène dans une salle d’Évry et de présenter mon projet d’entreprise. Cela m’a aidée à commencer à me faire connaître auprès des habitants de la ville. Bien que je n’aie pas gagné, ce concours m’a montré que cette ville pouvait m’accueillir sans problème.

Trouver des financement

L’obtention des locaux était conditionnée à l’obtention d’un prêt bancaire. Et pour obtenir ce prêt bancaire, il fallait d’abord que j’obtienne un prêt d’honneur. Ce dernier a été possible grâce à l’aide de France Active. J’ai dû passer devant un jury pour l’obtenir. Une fois cette étape franchie, c’était au tour de la banque d’examiner ma demande. J’avoue que sans ces deux acteurs, les choses auraient été bien plus compliquées. Cependant, c’est aussi une grande responsabilité d’assumer deux prêts en même temps.

Faire les travaux ​

Les travaux n’étaient pas conséquents, ce qui nous a permis de les faire nous-mêmes et de réduire les coûts en n’achetant que le matériel nécessaire. Cela a été un travail quotidien, mais il y avait aussi la satisfaction d’avoir contribué aux travaux et de savoir, plus ou moins, comment tout est fait et comment réparer en cas de besoin.

Réseauter

Le réseautage est une part importante du métier d’entrepreneur. Il est essentiel de rencontrer constamment de nouveaux réseaux pour se faire connaître et montrer que l’on existe. Le réseautage permet aussi de rencontrer des personnes qui vivent les mêmes difficultés et d’échanger sur les solutions possibles. Il offre également l’accès à de bons plans et à des informations auxquelles on n’aurait pas eu accès sans réseau. C’est pour toutes ces raisons que, dès le début de mon aventure, je me suis intégrée dans différents réseaux, tels que :

Soirée a l'ambassade
  • Groupement de créateur du Nord de L’Essonne 
  • OK Business 
  • Empow’her 
  • La Fabrik 
  • My Creo Academy 
  • REC
  • Club des Créateurs d’Entreprises 
  • Les Bossladies 
  • Minkey Gang 
  • Social Builders  
  • Matite 
  • Les pro 77/91/94
  • CPME91

Ma première Année

Ma première année a été impressionnante. On dit souvent que tout est une question de timing et d’opportunité. Est-ce que j’aurais dû attendre le bon moment ? Personnellement, je pense que cela n’existe pas. Bien sûr, j’aurais préféré éviter, pour ma première année, une crise du chocolat, une inflation, et une deuxième guerre majeure dans le monde. Même si ces événements étaient statistiquement prévisibles, je ne pouvais pas anticiper leur impact exact. De la même manière, j’ai mal calculé le problème du mois de mai, et je n’aurais jamais pu prévoir l’impact d’une dissolution sur l’économie des Français. Pour conclure, ma première année a été remplie d’erreurs, mais aussi riche en émotions, avec de petites victoires et de grandes leçons.

Mes premiers gros échec

Planifier un tour du monde

Mes premiers échecs, c’est cette période creuse qui m’a empêché de maintenir l’équilibre financier. Mais ce que je considère vraiment comme un gros échec lors de cette première année, c’est de m’être retrouvé au pied du podium lors du concours du groupement de créateurs. Quand je me suis inscrit, je pensais n’avoir aucune chance. Et pourtant, je suis allé jusqu’à la finale. J’ai commencé à y croire, à espérer, à voir dans ce concours un signe : le premier programme qui croyait en mon projet allait me récompenser et mettre fin à cette période difficile.