Parents modèles à la télévision : Inspirations et gratitude pour la fête des parents

Depuis des décennies, la télévision nous offre un miroir des familles, parfois idéalisé, parfois plus réaliste. Qu’ils soient parfaits ou imparfaits, les parents représentés à l’écran ont toujours suscité des émotions : admiration, tendresse, parfois agacement, mais souvent reconnaissance. À l’occasion de la fête des parents, célébrée notamment le 1er juin dans certains pays comme la Corée du Sud ou les États-Unis, c’est l’occasion de réfléchir à ces figures inspirantes… tout en gardant à l’esprit que dans la vraie vie, aucun parent n’est parfait. Et que chacun fait de son mieux.

Des modèles parentaux à travers les décennies

📺 Années 60 : les débuts d’un modèle idéaliste

Avec Ma sorcière bien-aimée, les parents sont présentés comme équilibrés et bienveillants, dans une vision traditionnelle de la cellule familiale : un père travailleur, une mère au foyer, de la magie domestique, et des enfants (presque) toujours sages.

🌾 Années 70 : famille et valeurs rurales

La Petite Maison dans la prairie montre des parents courageux, proches de la nature, élevant leurs enfants avec tendresse mais fermeté. Le modèle parental est fort, aimant et profondément moral.

😂 Années 80 : satire et humour grinçant

Les années 80 bousculent l’image du parent idéal. Mariés, deux enfants présente un père paresseux et une mère déconnectée, dans une critique burlesque de la famille américaine. Les Simpsons, bien qu’animée, offre un portrait plus tendre et absurde d’une famille désordonnée mais unie.

👨‍👩‍👧 Années 90 : familles recomposées et réalistes

Notre belle famille, Sept à la maison ou en France Une famille formidable montrent des parents confrontés aux défis de la vie quotidienne : recompositions, éducation, transmission des valeurs… avec humour et émotion.

🧩 Années 2000 : diversité et imperfection assumée

Des séries comme Malcolm, Ma famille d’abord, Modern Family, The Middle, ou en France Famille d’accueil et Fais pas ci, fais pas ça, présentent des familles décomplexées, loin du modèle parfait. Les parents y sont débordés, maladroits, mais aimants. La diversité des parcours y est célébrée, avec des foyers atypiques et très humains.

💡 Années 2010 : inclusion, complexité et richesse culturelle

On voit apparaître des familles très diverses, issues de différentes cultures ou contextes sociaux :

Les Goldberg montrent une mère envahissante et aimante.
American Housewife ou Bienvenue chez les Huang valorisent des mères puissantes, attachées à leur culture.
Black-ish et Jane the Virgin abordent les défis sociaux et raciaux tout en restant tendres et drôles.
Young Sheldon met en avant une mère courageuse et religieuse, confrontée à l’exception d’un enfant surdoué.

🌱 Années 2020 : vers plus de nuance et moins de pression

Les années 2020 marquent un tournant. Les séries intègrent davantage la complexité émotionnelle de la parentalité moderne.
Avec WandaVision, on explore la maternité dans ses dimensions les plus douloureuses : le deuil, la perte, l’illusion.
Dans Georgie and Mandy’s First Marriage, on voit une jeune famille se construire, pleine de maladresses, d’imprévus, de doutes… mais aussi d’amour.

Ici, pas de modèle parfait, seulement des tentatives sincères d’aimer et de faire au mieux.

Ces séries récentes rappellent aussi une chose essentielle : on peut célébrer la fête des parents même sans être parent soi-même. On peut honorer une figure de cœur, un tuteur, une grand-mère, un ami, ou simplement choisir de se féliciter d’avoir pris soin de soi. La fête des parents n’est pas un concours de perfection, mais une reconnaissance de l’engagement, du lien, et de la transmission.

Traditionnellement, l’œillet est la fleur associée à cette fête dans certains pays comme la Corée du Sud. Rouge pour les parents vivants, blanc pour ceux qui sont partis, cette fleur symbolise le respect, la mémoire et la tendresse.

Un petit cadeau, un mot écrit à la main, ou un simple message peut suffire à illuminer cette journée.

Les parents à la télévision, comme dans la vie, ne sont jamais parfaits. Mais qu’ils soient débordés, atypiques, ou simplement humains, ils ont tous en commun un amour imparfait mais réel. À l’occasion de la fête des parents, chacun peut choisir d’honorer ce lien — ou la personne qui a joué ce rôle — à sa manière, sans pression, mais avec sincérité.

Parce qu’au fond, offrir un chocolat, un œillet ou un merci, c’est parfois plus fort qu’un long discours.